Il va falloir (encore) passer à la caisse !
Le président de l'ASLIC a convoqué, le 18 avril 2025, le Syndicat à une réunion consacrée à l'espace aquatique (date de fermeture, ouverture au public, contrôle et modalités d'accès, suivi des malfaçons et partenariat avec le Buena Vista°). Cette réunion a permis également de faire le point sur la dénonciation d’usages au profit des salariés de l'ASLIC et les arrêts maladie en cours.
Comme à son habitude, M. Blot n'a pas jugé utile de communiquer aux délégués des informations et documents préparatoires à cette réunion, ce qui n'a pas perturbé la plus grande majorité des participants qui se sont prononcés sur des choix sans disposer d’éléments leur permettant de se faire une idée précise sur les questions qui leur étaient posées. Seuls deux d'entre eux se sont élevés contre un tel manque de transparence et d'irrespect à l'égard de vos représentants.
Aussi, l'A3C a fait le choix de vous rendre compte de ces discussions et surtout des décisions qui ont été prises dans une réunion où aucun secrétaire ni scrutateur n'a été désigné...
La piscine
➢ La commission piscine semble avoir fait plouf… dès lors qu'aucun compte rendu de ses travaux n'a été fait et surtout, aucune proposition n'a été présentée au Syndicat. Si M. Blot ne s'est pas prononcé explicitement sur une suspension ou une annulation de ces propositions (cartes nominatives, augmentation des tarifs, etc.), il a confirmé que le système actuel de bracelets serait reconduit pour la saison en cours, contrairement à ce que l'ASLIC avait annoncé.
➢ L'A3C avait dénoncé le coût de la TVA sur le prix des bracelets, ce qui, de fait, contribue à faire supporter une charge de 20 % par les propriétaires sans que cela ne finance le budget de l'ASLIC. M. Blot a reconnu l'erreur, mais sa réponse est ubuesque ! Puisque l'ASLIC n'encaisse pas la TVA, c'est aux propriétaires de la compenser pour l'ASLIC ! Il a donc proposé une augmentation du droit d'accès à la piscine, qui devra être renouvelé une fois de plus et qui passera prochainement de 5 à 6 € pour les propriétaires. Seuls trois délégués se sont prononcés contre cette augmentation (M. Bentz, Mme Delpoux et M. Vangeebergen). L'A3C rappelle qu'elle reste opposée au paiement d'un droit d'accès à la piscine pour les propriétaires et leurs ayants droit. De plus, le renouvellement annuel de ces bracelets est peu respectueux de la durabilité environnementale.
➢ La piscine est déjà financée par les membres de l'ASLIC. Ces derniers n'ont pas à payer, en plus, des bracelets tous les ans pour en jouir !
➢ En l'absence de toute information sur la fréquentation, de l'avis des propriétaires et du coût de fonctionnement de la piscine durant la période hors saison, M. Blot a invité les délégués à se prononcer sur la date de fermeture. La date du 26 octobre 2025 a été retenue. Il y a lieu de signaler que, pour répondre à une demande du personnel, la piscine sera fermée durant deux jours consécutifs pendant les périodes hors vacances scolaires.
➢ De même, sans avoir demandé l'avis des propriétaires et sans aucune évaluation des recettes et des charges, M. Blot a proposé d'ouvrir la piscine au public extérieur jusqu'au 30 juin et après le 15 septembre 2025. Là encore, la grande majorité des délégués (à l'exception de deux) a accepté cette mesure, au détriment de la majorité des propriétaires qui entendent profiter de la piscine sans être perturbés ni subir de contrainte de jauge. L'A3C rappelle qu'elle est favorable à la privatisation de la piscine et qu'il n'appartient pas à l'ASLIC de faire du business avec cet équipement. Une réduction des coûts de fonctionnement peut facilement autofinancer cette privatisation.
➢ Suivi des malfaçons : le 2 décembre 2022, un délégué avait signalé à la direction de l'ASLIC la présence de désordres lors des travaux de rénovation de la piscine. Ces malfaçons auraient dû être prises en charge par l'assurance dommage ouvrage de l'ASLIC, qui garantit la bonne exécution des travaux. Or, après trois ans de silence, nous apprenons que l'ASLIC a été victime d'une escroquerie : elle a versé, le 5 octobre 2021, une prime d'assurance de 21 264,50 € au courtier Int Courtage, qui lui a délivré une fausse attestation de contrat auprès de la compagnie MIC. Le 15 mars 2025, alors que l’ASLIC se décide enfin à réagir, elle découvre qu’elle ne détient en réalité aucun contrat d’assurance. MIC a confirmé qu’il ne pouvait prendre en compte sa demande d’indemnisation.
Si l’ASLIC a bien été abusée, on ne peut ignorer une série de négligences graves de la part des anciens et actuels dirigeants :
Comment expliquer que l’ASLIC réagisse deux ans après le signalement de ces malfaçons ?
Comment une assurance de plus de 21 000 € a-t-elle pu être validée sans contrat ? M. Herschend (ancien président et actuel vérificateur) et M. Chanson (ancien directeur) ont une lourde responsabilité.
Pourquoi aucune plainte n’a-t-elle été déposée à la date du 18 avril 2025 ?
Pourquoi n'apprend-on ces faits qu'aujourd'hui ? Comme pour le vol dans la caisse de la piscine (2022, révélé en 2024), M. Blot reste opaque en matière d’information.
➢ M. Blot a proposé un projet de partenariat (non communiqué aux délégués) avec le restaurant Buena Vista. Ce dernier se verrait confier un emplacement aux abords de la piscine pour proposer de la petite restauration, en échange d'une redevance (montant non communiqué). Une période d’essai gratuite est accordée dès cette saison. À l’exception de M. Bentz (abstention) et de M. Vangeebergen (vote contre, dénonçant incivilité, pollution et manque de respect des usagers), la convention a été adoptée.
Dénonciation d’usages
M. Blot a rappelé l’existence de pratiques non contractualisées (et sans origine claire) accordant aux salariés de l’ASLIC des avantages pécuniaires supplémentaires, notamment la garantie du salaire à 100 % en cas d’arrêt maladie, prise en charge par l’ASLIC.
Si ces pratiques sont appelées à disparaître, elles devront être remplacées par des dispositifs officiels équivalents, pour préserver les intérêts des salariés. Encore une fois, les conséquences financières de cette gestion RH désastreuse laissent un goût amer aux propriétaires… les vrais payeurs de cette dérive.
Point sur les arrêts maladie
On apprend que quatre salariés sont actuellement en arrêt maladie. Cela soulève de nombreuses questions :
Y a-t-il un problème de management à l’ASLIC ?
Ces absences impactent-elles le fonctionnement de la structure ?
Quel est le coût social et financier de ces arrêts ?
On apprend également le licenciement d’une salariée pour faute grave. M. Blot reste évasif, parlant de huit fautes professionnelles, sans préciser si celles-ci ont entraîné une perte financière pour l’ASLIC. Là encore, opacité et silence sont de mise.
En conclusion
Ce rapide compte rendu vise à vous alerter sur des décisions prises en votre nom et qui vous engagent financièrement.
À l’approche du renouvellement de la représentation à l’ASLIC, l’A3C invite chacun et chacune à réfléchir aux conséquences de cette gestion opaque et à porter vos voix sur des candidats qui défendront réellement vos intérêts.
Les candidats soutenus par l’A3C s’engagent à remettre à plat la gestion, le fonctionnement et les finances de l’ASLIC.
S’ils sont majoritairement élus lors de l’AG du 5 juin 2025, ils invalideront les décisions contraires aux intérêts de la majorité des propriétaires, consultés préalablement.