La folie des grandeurs

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C’est par un post publié récemment sur la page Facebook de Mieux vivre au Barcarès que nous avons appris que Richard Janot, directeur de l’ASLIC avait présenté, au printemps dernier à la Mairie du Barcarès, un projet de reprise des installations de l’UCPA. Dans sa publication, le directeur de l’ASLIC annonce un projet de reprise du site, par l’ASLIC, afin de le transformer en base nautique, club de voile, avec un centre de remise en forme….

Si nous comprenons la frustration de l’ancien directeur de l’UCPA devant l’état d’un site qui a pu avoir du succès dans les temps anciens, nous devons toutefois lui rappeler que l’ASLIC n’est pas l’UCPA et encore moins un club de vacances à objet commercial.

Nous devons aussi lui rappeler qu’il ne lui revient pas de décider, tout seul, d’un tel projet. Les décideurs, ce sont les copropriétaires qui financent les projets de l'ASLIC et les membres de l’ASLIC ont le droit d’être informés de tels projets !

Pour l’A3C, les priorités sont ailleurs. L’ASLIC doit se consacrer sur des objectifs majeurs que sont la gestion de l’eau dans le contexte de restriction que nous connaissons, l’exploitation de la piscine, l’entretien des espaces communs et notamment des espaces verts, le maintien du site dans un état de propreté et de sécurité satisfaisant.

En outre, s’il n’est pas dans les prérogatives de l’ASLIC de se livrer à une exploitation commerciale d’équipements de loisirs on s’interroge sérieusement sur sa gestion financière qui ne paraît pas être la priorité du Directeur. Ce dernier dans un précédent post avait, cette fois en qualité d’ancien directeur de l’UCPA, rappelé une situation qui a conduit la direction de l’UCPA à renoncer à la redynamisation de son site en l’absence d’un financement de 8 millions d’euros pour mener à bien ce projet. M. Janot pense t-il sérieusement qu’avec un hypothétique soutien financier public, l’ASLIC disposerait de la surface financière nécessaire pour se lancer dans une telle entreprise ? Nous lui rappelons que le projet piscine (2 millions d’euros) n’est pas un exemple de réussite dans ce domaine !

En conclusion et au nom des copropriétaires qu’elle représente, l’A3C tient à rappeler au directeur de l'ASLIC qu'un projet d'une telle ampleur doit être présenté au préalable et à minima aux délégués, avant d’être voté en assemblée générale de copropriété et que les finances de l’ASLIC doivent être orientées sur des priorités et non pas sur des rêves !

Voici ci-dessous le post Facebook de M. Richard Janot :