Habituellement, cette période de l'année nous amène à la préparation des fêtes de Noël et du nouvel an. Force est de constater que ce qui préoccupe, depuis plusieurs semaines, bon nombre de propriétaire du Barcarès s'apparente à un véritable matraquage fiscal si l'on se penche sur l'explosion de la fiscalité locale (part communale des taxes foncières et surtout taxe d'habitation). Rappelons les taux d'imposition votés par la commune du Barcarès au titre de l'année 2024 : 51,69 % pour le foncier bâti et une majoration pour résidences secondaires dont le taux a bondi de 60 % !
Cela a de quoi inquiéter sérieusement les propriétaires de la commune qui entendent profiter d'un investissement financé le plus souvent avec les économies d'une vie et qui découvrent que leur bien est grevé d'impôts et de charges qui non seulement alourdissent son coût mais entrave grandement les conditions de revente sur le marché immobilier.
Pour revenir à la Coudalère, l'A3C ne peut que constater que cette situation qui touche la quasi totalité des propriétaires s'aggravent davantage si l'on tient compte du poids des charges de l'ASLIC ! Chacune et chacun d'entre vous peut facilement se rendre compte de l'augmentation croissante de ces charges qui, d'année en année, augmentent sans pour autant traduire une amélioration du service rendu aux copropriétaires (l'A3C a reçu de nombreux signalements de propriétaires qui dénoncent une dégradation du site et des espaces communs).
Les propriétaires savent également qu'il est difficile voire impossible de changer, actuellement, la gestion et le fonctionnement de l'ASLIC dès lors qu'ils sont privés du droit de s'exprimer directement en assemblée générale. Les décisions et les budgets sont élaborés en petit comité et avec une certaine opacité sans l'avis ni la validation des membres de l'ASLIC (les propriétaires) qui ne sont sollicités que pour financer exponentiellement l'ASLIC.
L'A3C se mobilise en fédérant l'exaspération des propriétaires qui entendent demander des comptes aux gestionnaires de l'ASLIC sur l'emploi de leurs charges.
La dernière assemblée générale de l'ASLIC qui s'est tenue le 18 juin 2024 a concrétisé ce ras le bol avec la non approbation des comptes de l'exercice 2023. Une grande partie des propriétaires qui ont rejeté les finances de l'ASLIC a exposé le 16/08/2024 par écrit, au Président de l'ASLIC et aux délégués du Syndicat, les motifs qui justifiaient une telle défiance. A ce jour aucune réponse et surtout aucune décision n'a fait suite à cette demande.
Rappelons que 192 470 € de provisions injustifiées n'ont pas été réintégrées aux comptes de l'ASLIC et n'ont pas pu être restituées aux propriétaires en 2024, qu'un vol d'argent dans la caisse en 2021 n'a été constaté comptablement qu'en 2023 et que bon nombre de remboursements de frais ont été comptabilisés et payés malgré l'absence de justificatifs et le non-respect des règles établies.
Rappelons aussi qu'à l'issue du contrôle des comptes, par un groupe de propriétaires, il est apparu que la somme détaillée de 5 902,35 € avait été indûment remboursée au président de l'ASLIC qui a été invité à restituer à l'ASLIC ce montant. Là encore aucune réponse ! Et comme pour préserver ses privilèges, le président de l'ASLIC a fait adopter en petit comité, le 4 octobre dernier, un texte qui lui permet de se faire rembourser davantage de frais, parfois même dans la plus grande opacité (absence de pièces justificatives et de l'identité des bénéficiaires de frais de restaurant par exemple...)
Devant un tel comportement, qui traduit une volonté de ne rien changer aux dysfonctionnements de l'ASLIC et face à un alourdissement constant de nos charges, l'A3C a décidé de prendre conseil auprès d'un spécialiste du droit afin d'apporter une réponse juridique aux gabegies de l'ASLIC et de son président.
L'ASLIC doit apporter des réponses concrètes au questionnement de ses membres. Nous attendons toujours une plus grande rigueur financière mais aussi plus de transparence dans l'utilisation des fonds qui lui sont versés. C'est le sens du rejet de ses comptes lors de l'AG du 18/06/2024 et c'est pour cela que l'A3C entend défendre les intérêts de ses adhérents.